jeudi 8 octobre 2009

MISCÉLLANÉES

Si vous pensez que je pense ce que vous pensez que je pense, vous vous trompez lourdement (Guru Mafalda)

    L'homme sans signification ne peuple le silence de dérivatifs sonores et de saturnales langagières que parce que le silence lui fait peur, le met face à lui-même, face à un vide désespéré qui n'est qu'une contrefaçon de la vacuité spirituelle. Non seulement le silence rend aux mots leur brillance et leur prix, qu'une surconsommation leur a fait perdre, mais il permet de recharger nerveusement et psychiquement nos accumulateurs d'énergie. Tandis que la parole, à l'exception du verbe poétique, est toujours un produit de l'agitation mentale et de l'imagination passionnelle, le silence dispense des contradictions, des erreurs de jugement, des condamnations hâtives, évite les petites inexactitudes anodines dont la somme fait le mensonge, les méchancetés insignifiantes qui finissent par rendre méchant, la dialectique raisonneuse, jamais à court d'arguments, toujours en quête de réponses dont elle récuse le droit à l'existence. (J. Bies)


Le moment est venu de parler à visage découvert messieurs (Guru Mafalda)

    Le plus grand ennemi de l'être humain est l'importance personnelle... Ce qui affaiblit, c'est de se sentir offensé par ce que font ou cessent de faire nos semblables. L'importance personnelle fait que l'on passe la majeure partie du temps de sa vie à se sentir offensé par quelque chose ou par quelqu'un.... (Voyage à Ixtlan, C. Castaneda)

Nous, on a pas de nombril (Guru Mafalda)

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